Principalement dans le sud de la France, nous sommes confrontés à des terrains en dénivelés et rocheux, il est toujours assez difficile d’y construire et la phase de terrassement est indispensable. Pour pallier à ces problèmes de dénivelés, une pratique est régulièrement utilisée : l’enrochement. Mais de quoi s’agit-il réellement ?

L’enrochement, kézako ?

L’enrochement est l’ouvrage le plus technique des métiers du terrassement.

Bien qu’il puisse être réalisé par des particuliers, il nécessite généralement l’intervention de professionnels du terrassement qui auront les compétences et les outils adaptés (tractopelle, etc.) pour réaliser votre enrochement. Ils pourront choisir dans une carrière les pierres les plus adaptées à la construction que vous souhaitez qui sauront s’harmoniser au mieux avec votre extérieur.

On en distingue 2 types :

–          L’enrochement cyclopéen : il prend généralement la forme d’un petit muret et permet de retenir la terre sur un terrain, on appelle cela un enrochement de soutènement.

–          L’enrochement paysager : sa vocation est plus esthétique. L’objectif est d’assembler des rochers de formes et de taille différente dans le but de créer de nouveaux volumes. Cela peut permettre d’obtenir des espaces de plantations ou des parkings supplémentaires par exemple.

Pourquoi choisir l’enrochement ?

Les enrochements sont une alternative quasi-naturelle qui permet de structurer ou de soutenir, selon le besoin, un terrain.

Les eaux usées pourront s’évacuer entre chaque bloc de pierre.

La réalisation de ce type de structure à un coût de mise en œuvre inférieur à celui d’un mur en béton. Comptez en moyenne 85 à 200€ du m² pour un enrochement paysager.

De plus, la conception d’un enrochement est plus rapide. Les temps de séchage étant inexistants vous ne serez pas soumis aux aléas météorologiques. Sa solidité est renforcée par l’évacuation des eaux entre les différents blocs de roche.

Résistant, élégant et naturel, l’enrochement se fera un plaisir d’embellir votre propriété !